Au Coin du Tricar

Une Excursion en Tricar par Henri Baretti



portrait de Paul-Henri Baretti
Ci-contre: Baretti, photographié lors du Tour de France organisé par l'Autocycle Club en 1908. (
voir la photo entière) 

Paul-Henri Baretti, né le 19 octobre 1864 à Auteuil, Seine, et décédé le  20 décembre 1920 à Asnières, était le fils de l'actrice Blanche Baretti (1838-1877). Journaliste de profession et co-directeur de "L'Écho des Sports", il écrivit un petit livre sur le tricar,
L'Automobile de Monsieur Tout-le-Monde (1907), dans lequel il étudie la voiturette et le tricar et conclue en faveur de ce dernier. Il donne aussi de judicieux conseils sur la manière de le choisir ainsi qu'une énumération de tous les tricars, français et étrangers.
Le texte qui suit est un extrait de ce livre. Baretti y raconte son voyage de 3.000 km en Bretagne qu'il a fait en 1906 avec sa femme Marguerite Vignes (*1873) et sa chienne Coquette sur des routes épouvantables. Leur véhicule est un mototri Contal, petit modèle, muni d'un moteur 2 HP ¾ de 325, 56 cm³ (alésage x course 74 x 77 mm) refroidi à eau. La petite machine, chargée en outre de 40 kg de bagages, c'est avéré être une merveille de fiabilité, de robustesse et d'économie. Hormis les crevaisons inévitables à l'époque, le petit Contal n'est tombé en panne qu'une seule fois à cause des accumulateurs déchargés. C'était probablement la faute de Baretti qui avait apparemment oublié de couper le circuit de l'allumage au bout de l'étape du jour, de sorte que la batterie se déchargea largement pendant la nuit (le défaut ne se répéta pas et il n'est pas mention d'une réparation non plus). Malheureusement, la ferme où son Mototri fut remorqué n'était pas encore branchée sur un secteur. Baretti était donc obligé de filer avec la batterie à la prochaine ville (Laval) pour la faire recharger.

mototri Contal, modèle 1906
Mototri Contal, 1906.
 
Les illustrations du texte suivant ont été ajoutées par les auteurs du site ; elles ne forment pas partie du texte initial.

Une Excursion en Tricar
 
Tout comme les peuples heureux, ma promenade de 3.000 kilomètres, en Tricar, n'aura pas eu d'histoire désagréable s'entend, car je puis dire que, tel je suis parti, tel je suis revenu, sans autre panne qu'un accu déchargé qui m'a immobilisé au retour à Laval pendant trois heures et deux crevaisons provoquées par des clous des sabots bretons, les plus larges et les plus aigus qui soient.
Ce récit sera donc une dette de reconnaissance que je tiens à acquitter vis-à-vis de ce charmant engin sûr, économique et robuste, qui m'a permis de faire, pendant deux mois, une des plus belles promenades qui se puisse rêver.
 
Bois-Colombes, rue du Sentier
Le point de départ : Bois-Colombes, la rue du Sentier où habitait la famille Baretti.
 
dessin d'une femme avec chien sur un tricarJe suis parti de Bois-Colombes dans les premiers jours d'août, avec ma femme et ma chienne Coquette. Ma femme confortablement installée dans le fauteuil ; Coquette, petite chienne terrier-anglais, sur les genoux de celle-ci et moi au guidon.
Comme bagages, dans le coffre, tous les outils et pièces de rechange, y compris un bidon de deux litres d'essence, en cas de disette. Un pantalon et un bourgeron de toile bleue au cas où il faudrait réparer ou procéder à quelque nettoyage. À l'arrière, un porte-bagages avec une forte valise de cuir contenant des effets et du linge. Sous les jambes de ma femme et maintenus au-dessous du siège par des courroies, nos vêtements de cuir et de caoutchouc, roulés dans une grande couverture de campement Torrhilon pouvant, en cas d'averse, survenant en plein champ, abriter la famille et la machine. Bref, au total, 40 kilos de bagages environ.


Ci-dessus : le Jack Russell Terrier (comme Coquette), chien à la mode pendant la Belle Epoque, est aussi le fidèle compagnon
du tricariste sur beaucoup d'illustrations.
 
 
l'itinéraire de Baretti, carte de la Bretagne
L'itinéraire  (agrandir)
 
Notre itinéraire comprenait la descente de la Loire, depuis Orléans.
Blois (187 kilomètres) fut notre première étape et nous y arrivâmes vers 6 heures, après nous être arrêtés 2 bonnes heures pour déjeuner à Touny. Soit 8 heures de marche effective et, encore y avait-il eu quelques arrêts en route, motivés par la chaleur tropicale, fort altérante.
Je dois dire de suite que mon moteur ne donne que 2 HP ¾ et que quel que soit le profil de la route parcourue, ma moyenne de marche effective a été régulièrement pendant tout mon voyage de 26 kilomètres à l'heure, – avec une dépense moyenne de 5 litres ½ aux cent kilomètres.
De Blois, jusqu'à Saint-Nazaire, nous rayonnâmes dans cet admirable "Jardin de la France" visitant successivement tous les châteaux historiques : Chambord, Chaumont, Ambroise, Langeais, Saumur, etc.
Nos arrêts furent Tours, Saumur, Angers, Nantes et Saint-Nazaire.
 
Saumur, le château
 
Ce fut idéal. Temps admirable, même trop chaud, et c'est aux arrêts qu'on s'en apercevait, car en mototri l'air vous rafraîchissait d'une façon si agréable, que ma femme ne voulait plus s'arrêter et me pressait de repartir quand nous étions obligés de faire une halte de quelque durée.
Jusqu'à Saint-Nazaire, je n'avais pas eu besoin de prendre la clef anglaise, et ce ne fut que dans cette ville que je vérifiai soigneusement toute la machine. Rien n'avait bougé, seul, mon porte-bagages avait eu un œilleton rompu, que je réparai facilement avec du gros fil de fer.
 
Saint-Nazaire, paquebot
 
Je vérifiai le trembleur qui, neuf à mon départ était un peu encrassé à l'arrivée, j'égalisai le grain de platine à la lime douce et après avoir nettoyé la bougie à l'essence, j'étais de nouveau prêt pour 600 kilomètres. En calculant ma dépense d'essence je trouvai 35 litres, soit 12 fr. 25 de dépense, en ajoutant 2 litres ½ d'huile, soit 3 fr. 75, je constatai, non sans plaisir, que nous étions venus de Paris à Saint-Nazaire à 2 personnes, pour 16 francs, sans compter notre chien et 40 kilos de bagages. Je crois que j'ai battu là le record de la consommation et de l'économie.
Belle-Ile-en-Mer, affiche de Hugo d'Alési, 1901Notre objectif était Belle-Ile-en-Mer ; pour s'y rendre, il faut suivre la côte jusqu'à Quiberon, par Pornichet, le Croisic, Guérande, Herbignac, La Roche-Bernard, Vannes et Auray.
La route, ce jour-là fut exceptionnellement dure. La chaleur était torride et nous dûmes, après le Croisic, où nous avions déjeuné, traverser les marais salants qui s'étendent entre le Croisic et Guérande. Il n'y a qu'une seule route, extrêmement étroite, tortueuse, très mal entretenue et les virages y sont d'une fréquence fatigante. En outre, la plus grande attention est nécessaire, car la route est en remblai par rapport aux marais salants qui la bordent de chaque côté, et le plus léger écart de guidon pouvait provoquer la chute, pas dangereuse, mais fort désagréable, dans la saumure, surchauffée par les rayons du soleil de feu qui régnait en maître dans cette région désolée. Ce fut avec un soupir de délivrance et de réelle satisfaction que nous fîmes halte dans la fraîcheur ombreuse des vieilles tours de Guérande.
De Guérande à Vannes, la route est superbe, mais très ondulée, avec parfois de fortes rampes, principalement du côté de la Roche-Bernard. De ce fait, nous perdîmes un peu de temps, et ce fut à la nuit que nous arrivâmes à Vannes, un peu vannés nous-mêmes.
Le lendemain, bien reposés et dispos, nous partîmes pour Quiberon. Un rapide coup d'œil à la machine avant le départ m'avait démontré que cet excellent petit instrument n'avait nullement souffert de la dure étape de la veille. Il était seulement blanc de poussière que j'enlevai à grands coups de plumeau.
Le but de cette narration n'est pas de faire une description des Côtes de Bretagne, que chacun connaît plus ou moins, mais c'est de démontrer la façon vraiment extraordinaire dont se comporta le modeste engin, grâce auquel nous pûmes sans ennui faire une aussi formidable randonnée et surtout de montrer que nous avons pu passer, grâce à cette machine, par des chemins où les voitures attelées ne s'aventureraient qu'avec les plus grandes difficultés.
 
Quiberon
 
Par exemple, la "Côte Sauvage" de Quiberon (entre Port-Marie et Port-Penthièvre) est justement renommée pour la beauté de ses sites. Aucune route ne permet d'y accéder. Le terrain se compose de dunes de sable plus ou moins hautes, au sol plus ou moins dur, selon que l'herbe y pousse ou n'y pousse pas. – Un beau matin, je m'aventurai seul dans cette lande et, suivant le littoral de la mer, d'aussi près que possible, je fis environ une dizaine de kilomètres dans un terrain où jamais personne ne s'était aventuré en voiture. Il y avait des endroits où le sable couvrait mes jantes et plusieurs fois mon moteur cala sous l'effort. Je dus mettre pied à terre et dégager la machine à la main, et malgré toutes les difficultés de ce terrain particulièrement mal choisi, je sortis toujours facilement des plus mauvais pas.
 
Belle-Ile-en-Mer, le Palais. Pont de la Citadelle
 
À Belle-Ile, où nous débarquâmes deux jours après, ma machine provoqua une petite révolution, car c'était la deuxième automobile qui pénétrait dans l'Île et la première, la de Dion, de Cormier (voir annotation), ne put y rester plus de 24 heures à cause des trop mauvaises routes. Il n'existe, en effet, à Belle-Ile, qu'une seule route assez bonne d'ailleurs, qui s'étend d'un bout à l'autre de l'Ile (18 kil.). De cette route partent quelques tronçons reliant les localités principales. Toutes les autres routes sont des chemins tracés à travers champs. Il faut forcément emprunter ces chemins pour aller aux excursions principales qui constituent les attraits de cette magnifique Ile, trop peu connue, et ces chemins sont nettement épouvantables, ravinés, très accidentés, parsemés de rochers et de véritables fondrières de sable et de boue.
Pendant trois semaines, le mototri n'a cessé de circuler partout : pénétrant dans les villages où son arrivée jetait la stupefaction et même l'épouvante, tellement peu on s'attendait à voir une machine envahir aussi brusquement les cours de ferme. Au départ, tout le village me suivait en courant, et en peu de jours, il n'y avait pas un habitant de l'Îe qui ne connût mon existence et celle de ma machine. Notez qu'à Belle-Île, il y a 108 villages. La plus grande stupéfaction de ces gens était de voir l'extrême mobilité de cet instrument me transportant en moins d'une heure d'un bout de l'Île à l'autre, ce qui est considéré par eux comme un grand voyage, auquel ils se préparent 24 heures d'avance.
Après trois semaines de séjour, nous regagnâmes la terre ferme et notre voyage se continua.
Avant de m'engager dans cette nouvelle randonnée j'avais soigneusement nettoyé mon moyeu arrière, à grand renfort de pétrole et d'essence, puis, consciencieusement bourré de graisse mes roulements et mes carters d'engrenage.
 
Quimperlé
 
Le voyage se continua par Port-Louis, Hennebont, Lorient, Quimperlé où, pour la première fois, ma femme fut obligée de mettre pied à terre dans une rue où je m'étais imprudemment aventuré et dont la pente est telle qu'aucune voiture n'y monte. Délesté de ma femme, je terminai glorieusement l'ascension au milieu d'affluence des boutiquiers qui se tenaient sur le pas de leur porte afin d'assister à l'escalade, et tout prêts à se moquer de moi si j'avais échoué dans mon entreprise hasardeuse. Je n'eus pas cette honte. Mais c'est certainement la côte la plus dure que j'aie jamais trouvée, et je parie pour du bon 22 %.
 
Saint-Gurnolé-Penmarc'h
 
Qimperlé, Pont-Aven, Concarneau, Quimper, Pont l'Abbé, Penmarc'h, Audierne, l'Enfer de Plogoff, la Pointe du Rez, la baie des Trépassés, Douarnenez, la presqu'île de Crozon, Morgat, Camaret et embarquement pour Brest au Fret, telles furent les étapes sans ennui, sans retard, les kilomètres tombant avec une régularité chronométrique, à tel point qu'une panne de bougie ou de trembleur était considérée comme une distraction.
 
Le Fret, port
Le Fret, rampe d'embarquement du ferry pour Brest
 
Connaissant déjà toute la côte nord de Bretagne, nous repartîmes par la grande route de Paris-Brest, avec un crochet sur Plougastel-Daoulas, célèbre par son calvaire.
Notre objectif était Huelgoat. C'est pour y parvenir que nous trouvâmes, dans les collines de Bretagne, les plus longues et les plus dures côtes. Certaines avaient 6 à 10 kilomètres de long et des pentes variant de 4 à 10 %. Pas une fois le moteur n'a "flanché" et cependant, il faisait terriblement chaud et le ravitaillement en eau était impossible. Ce ne fut qu'en haut de la dernière et de la plus longue côte que je m'arrêtai un quart d'heure pour admirer le merveilleux panorama qui déroule ses 50 kilomètres d'horizon de tous côtés.
 
Huelgoat
 
Après un séjour de deux jours à Huelgoat, nous repartîmes dans l'intention de regagner Paris ; mais à Loudéac, le désir de revoir un pays où nous avions passé, il y a quelques années de bonnes vacances, et où nous avions laissé de bons amis, nous engagea à faire un détour, et nous voilà repartis sur St-Brieux, Lamballe, St-Cast et St-Jacut de-la-Mer, objectif de notre détour. Nous y parvînmes le même soir, après 20 kilomètres de routes côtières épouvantables, ayant en outre occupé 2 heures à St-Cast, où nous savions retrouver des amis.
Après quelques jours de repos, nous décidâmes, bien à regret, à abandonner St-Jacut et à reprendre, définitivement cette fois-ci, la route du retour, et comme nous avions un peu flâné à la fin de notre voyage, nous prîmes ce que j'appelais "l'express", c'est-à-dire que, en machine dès le matin, nous ne nous arrêtions que pour déjeuner, comme au buffet, et nous repartions de suite afin de faire la plus grande étape possible.
 
Le premier jour, nous fîmes St-Jacut, Dinan, Rennes, où nous déjeunâmes. L'après-midi, Vitré, Laval, où nous couchâmes.
Le lendemain, nous voulions faire Laval-Paris, mais c'est à Laval que j'eus ma première panne sérieuse. À quelques kilomètres de la ville, je m'aperçus avec dépit que mon accu s'était déchargé. Il fallut remorquer la machine dans une cour de ferme, filer à Laval avec l'accu, attendre trois heures une recharge partielle, revenir à la ferme et repartir. Bref, après cette journée de tribulations et avoir crevé deux fois à quelques kilomètres du Mans, nous arrivâmes dans cette ville à la nuit tombante, avec la pluie qui commençait à nous accabler. Ce fut la journée sombre de tout cet admirable voyage.
 
Le Mans, Place Thiers
 
Le lendemain, tout étant convenablement remis en ordre, même le temps, l'accu ayant été rechargé pendant la nuit, nous quittâmes le Mans à 8 heures, nous déjeunâmes à Chartres à 1 heure et à 7 heures ½ tapant nous étions à Bois-Colombes, où la soupe nous attendait.
 
Reconnaissant, j'abreuvai mon vaillant petit moteur d'une bonne lampée de pétrole. Il ne l'avait pas volée.
C'est donc une véritable dette de reconnaissance que j'ai contractée vis-à-vis de mon excellent Mototri Contal qui, sans défaillance, nous a conduits à bon port malgré les difficultés de la route au travers desquelles, il a passé en se jouant, alerte et joyeux, et si ce récit peut faciliter au tricar son essor dans le monde et lui amener des adeptes comme moi convaincus et reconnaissants, je crois que j'aurais fait œuvre utile et qu'en tout cas j'aurai payé moralement une partie des joies qu'il m'a procurées.
À ceux qui pourraient douter de l'endurance de ces machines, je puis encore citer comme preuve convaincante, le fait suivant :
Le même Tricar, sans autre réparation que le remplacement d'une chaîne par trop usée et celui d'un protecteur antidérapant à l'arrière, a effectué cette année la randonnée suivante : Paris – Pornic, par Orléans et les bords de la Loire jusqu'à Nantes, puis descente et exploration de la côte à travers le Marais vendéen (très mauvaises routes) jusqu'à la Rochelle. Rappelé à Paris d'urgence, la vaillante machine a abattu les 463 kilomètres en deux étapes – Saumur et Paris – sans défaillance.
 
Le Marais Vendéen
Quinze jours après, nous repartions, et, en trois jours, nous débarquions à Biarritz (844 kilomètres), ayant suivi la route classique de Paris – Bordeaux, puis la très mauvaise route des Landes par Labouheyre (70 kilomètres de très mauvais pavés).
 
Biarritz, Les Bains du Port Vieux, 1905
 
Le retour s'accomplit par Dax et Mont-de-Marsan, puis le Limousin (route très accidentée, côtes longues et dures), et quatre jours après le départ de Biarritz nous arrivions à Épernon où un ami m'attendait pour l'ouverture de la chasse. Nous n'étions en retard que d'une matinée, ayant eu la déveine de crever trois fois depuis Vierzon.
 
Le Limousin
Une route du Limousin
 
Il me semble que tout commentaire est superflu, et qu'une machine de ce genre qui a dépassé ses 22.000 kilomètres en deux ans de service et de voyages, démontre d'une façon brillante qu'on peut compter sur elle en toute circonstance, et que son endurance et sa solidité ne sont pas seulement des vertus de catalogues.
Je pense donc que la preuve est faite, et bien faite, qu'avec un instrument de prix modique, de consommation minime, d'entretien peu coûteux, on peut goûter les joies du grand tourisme, réservé jusqu'à ce jour à une catégorie de gens privilégiés de la fortune et dont le Tricar, instrument éminemment populaire, a permis l'accès aux bourses les plus modestes. Au cours de cet ouvrage, je démontrerai son utilité au point de vue des affaires. Sous ce nouvel aspect, le Tricar n'a rien à envier à ses riches concurrentes et, sous ces deux formules, il réalise enfin, à lui seul, le problème si longtemps cherché de la démocratisation de l'automobile.
 
 H. Baretti, L'Automobile de M. Tout-le-Monde, 1907

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Annotation
 
Georges Cormier (à ne pas confondre avec le pilote de ballon du même nom, né en 1874 à Saumur) est né le 25 mars 1869 à Paris (XIIe) et mort en 1955 à l'âge de 86 ans. Il était le co-directeur de l'agence de Dion Bouton G. Cormier et Godoni, 31, rue d'Anjou, Paris. Cormier participait à de nombreuses épreuves au volant des voitures de Dion Bouton. Il s'est surtout fait connaître par sa participation au raid Péking — Paris en 1907 sur une de Dion-Bouton 10 CV. 
 
Georges Cormier, Pékin-Paris 1907 sur voiture De Dion Bouton
 
Auto-agence Cormier et Codoni 31 rue d'Anjou, Paris.
 
 

 

Chapitre crée le 19 août 2020
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